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GONDOMAR
Située à environ 10 minutes de Porto, la ville de Gondomar est avant tout connue pour ses bijoux et son filigrane. Une grande partie de son histoire a été créer par ces hommes et femmes réalisant de leurs propres mains de somptueux bijoux.
Les origines de Gondomar
Le nom “Gondomar” est dérivé du roi wisigoth “Flávio Gundemaro” qui, en 610, aurait fondé ici un village. Cependant, des découvertes archéologiques démontrent que l’endroit aurait été habité bien avant. Après le advento da nacionalidade (avènement de la nationalité), D. Sancho I a délimité le village en 1193. D. Manuel I, en 1515, a donné là charte de privilèges à la Municipalité. Au fil des années, à cause de diverses modifications, la forme de cette Municipalité a tellement changé qu’aujourd’hui elle a trois communes : Baguim do Monte, Rio Tinto et Lomba et quatre Uniões de Freguesias : Fânzeres et São Pedro da Cova, Gondomar (S. Cosme), Valbom et Jovim, Foz do Sousa et Covelo, Melres et Medas.
Le Filigrane c’est quoi
Le filigrane est une technique de travailler les métaux très typique de l’orfèvrerie portugaise. Même si elle est appliquée dans différentes parties du monde.
Filigrane est l’art de la torsion des fils d’or ou d’argent extrêmement fin. Qui est ensuite appliqué à des cadres (squelette) de forme diverse. Ces squelettes sont ensuite remplis de tout petits éléments (trames).
À ce moment la commence vraiment le travail, qui depuis ces débuts a toujours été confié aux femmes. Non par parce que celui-ci est ingrat bien au contraire. La trame est confiée aux femmes appelées également « enchedeiras” par ce qu’il demande beaucoup de concentration et de précision. Une fois ce travail fini, commence le procédé de finition, qui consiste à souder tous les composants.
La production artisanale du filigrane gondomarense est de nos jours encore pratiquée dans de petits ateliers, axés sur la famille, en utilisant les mêmes techniques, qui sont transmises d’une génération à l’autre. L’industrialisation n’a encore pas franchi les portes de ces petits artisans.
Ses bijoux représente 60 % de la production nationale.