La restauration des murs de l’ancienne forteresse de Juromenha, sur les rives de l’Alqueva, dans la municipalité d’Alandroal (Évora), commencera ce mois-ci pour être achevée d’ici deux ans. Cette rénovation a lieu grâce au programme opérationnel régional Alentejo 2020 qui implique un investissement d’environ 5 millions d’euros.
La restauration de la forteresse de Juromenha commence
Le maire d’Alandroal, João Grilo, a indiqué que les travaux préparatoires sont déjà en cours et que le chantier naval sera mis en place, avant le début du projet de construction.
Comme le souligne le maire, ce sont des travaux très sensibles. Bien que l’intervention se fasse sur les murs et non à l’intérieur de ceux-ci, il y aura toujours des travaux d’archéologie associés qui peuvent interférer et rallonger les délais du chantier.

Les travaux de consolidation et de restauration des murs de l’ancienne forteresse de Juromenha impliquent un investissement d’environ cinq millions d’euros, avec le soutien du programme opérationnel régional Alentejo 2020. Le maire a précisé que le financement se compose de 3,5 millions d’euros de l’Alentejo 2020, auxquels s’ajoutent 900 000 d’un prêt de la Banque européenne d’investissement (BEI) et 600 000 des fonds propres de la municipalité.
Le maire était également optimiste quant à une éventuelle concession de cette propriété à des particuliers, dans le cadre du programa Revive, pour le développement d’un projet lié à l’hospitalité. Le processus d’occupation de la forteresse se déroule devant le secrétaire d’État au Tourisme et il espère que lorsque ces travaux seront presque terminés, la récupération de l’intérieur du bien pourra progresser.

Les premiers murs de Juromenha datent de la période d’occupation romaine, ayant été érigés en 44 av. J.-C. sur ordre de Jules César. En 1167, il a été conquis des mains des Maures par D. Afonso Henriques, ayant occupé une place de choix dans la défense de la nationalité portugaise. La forteresse du village est classée comme propriété d’intérêt public. Les maisons fortifiées à l’intérieur d’un ensemble de bâtiments en ruine, dont se détachent les églises de Misericórdia et de Matriz, la chaîne et les anciens palais du comté